Bali vise les villas touristiques illégales, Booking.com s’associe à Antom, la Colombie-Britannique impose un registre de location

L’association locale réclame l’action du gouvernement contre les villas touristiques illégales à Bali

  • The Bali Villa Rental and Management Association (BVRMA) a appelé le gouvernement à sévir contre les villas touristiques exploitées illégalement à Bali.
  • Les inquiétudes en matière de sécurité des touristes, de pertes de recettes fiscales, de dégradation environnementale et de concurrence déloyale avec les villas enregistrées légalement sont à l’origine de cette pression en faveur d’une répression.
  • BVRMA souligne que de nombreuses villas illégales acceptent des paiements via des comptes offshore, contournant la législation fiscale indonésienne, et ne respectent pas les normes de sécurité et d’environnement.
  • L’association propose de devenir le vérificateur officiel des villas à louer en collaboration avec le Bali Tourism Office.
  • Cependant, aucune déclaration officielle de la part du Bali Tourism Board n’a encore été publiée concernant cette proposition de partenariat.

Les points de vue de Snigdha

  • Il est intéressant de constater que cette volonté de régulation à Bali émane non pas du gouvernement mais d’une association professionnelle, ce qui constitue une approche unique et ascendante.
  • Si la BVRMA parvient à lancer avec succès une place de marché de villas certifiées avec le Bali Tourism Office, cela pourrait représenter une concurrence importante pour Airbnb, qui cherche stratégiquement à s’étendre dans la région Asie-Pacifique afin de réduire sa dépendance à ses cinq principaux marchés.
  • Une plateforme approuvée par le gouvernement, bénéficiant de la crédibilité locale, pourrait attirer les voyageurs soucieux de leur sécurité cherchant à s’assurer que leurs hébergements respectent les normes locales, un point sur lequel Airbnb a rencontré des difficultés dans les marchés non réglementés.
  • À l’inverse, même les locations de courte durée conformes pourraient faire face à des inspections plus poussées, à une surveillance accrue, à des coûts additionnels et à des charges administratives alourdies.
  • Ces mesures trouvent également leur origine dans le militantisme, car la BVRMA plaide pour une concurrence loyale afin que les villas en règle ne soient pas désavantagées par des opérateurs non enregistrés échappant à la fiscalité et aux normes de sécurité.
  • Pour les gestionnaires immobiliers, c’est un signal d’alarme. Le professionnalisme n’est plus une option. Respecter les réglementations proposées garantira leur survie et leur offrira un avantage concurrentiel. 

Booking.com s’associe à Antom pour proposer des solutions de paiement localisées en Asie

  • Booking.com s’est associé à Antom, un important prestataire de services de paiement et de numérisation, afin d’élargir les options de paiement locales sur huit marchés asiatiques clés.
  • Grâce à son partenariat avec Antom, Booking.com proposera plus de 40 moyens de paiement, dont le paiement en ligne, le virement bancaire, les portefeuilles numériques et les paiements par cartes locales.
  • Des portefeuilles mobiles majeurs comme AlipayHK (Hong Kong SAR), Boost (Malaisie), GCash (Philippines), GrabPay (Singapour), Kakao Pay (Corée du Sud), Naver Pay (Corée du Sud), Touch ’n Go eWallet (Malaisie) et TrueMoney (Thaïlande) feront partie des premiers lancements.
  • En intégrant les capacités multi-devises et de règlement transfrontalier d’Antom, Booking.com vise à permettre aux hébergeurs d’élargir leur portée et de simplifier les processus de paiement.
  • Cette collaboration peut se révéler particulièrement avantageuse pour les petits établissements et les locations de vacances, car elle vise à leur permettre de surmonter les défis de paiement traditionnels et à opérer de manière plus efficace sur un marché mondial.

À propos d’Antom :

Antom, filiale d’Ant International, fournit des services de paiement et de numérisation aux commerçants dans le monde entier. L’entreprise propose des solutions adaptées à diverses contraintes commerciales, avec des capacités locales d’acquisition dans plus de 40 marchés et un support pour plus de 100 devises. 

Les points de vue de Snigdha

  • L’Asie est l’une des régions les plus diverses et dynamiques du monde, où la richesse des langues, des devises et des préférences culturelles crée des défis uniques pour les plateformes mondiales. Pour Booking.com, adapter ses services de paiement à ces besoins régionaux relève d’une nécessité stratégique.
  • Airbnb et Booking.com s’affrontent sur le marché touristique en pleine expansion de l’Asie, Airbnb lançant des programmes de formation pour hôtes à Bali et des campagnes publicitaires au Japon, pendant que Booking.com mise sur les solutions de paiement localisées.
  • Pour les gestionnaires immobiliers, ce partenariat signifie des paiements simplifiés, un accès à un groupe plus large de voyageurs internationaux, et moins de tracas opérationnels.
  • Le support multi-devises d’Antom permet aux voyageurs de payer dans la monnaie de leur choix, par exemple en yen japonais, tandis que les gestionnaires reçoivent le paiement dans leur devise locale, comme la roupie indonésienne, ce qui évite tout changement de devise manuel.
  • Sa fonctionnalité de règlement transfrontalier va plus loin en rationalisant les paiements internationaux, en gérant les taux de change et en facilitant les complexités du secteur bancaire mondial.
  • Pour les gestionnaires et opérateurs immobiliers, cette volonté de localisation de la part des grandes plateformes peut leur fournir des outils et ressources précieux afin de rester compétitifs et de réussir.

La Colombie-Britannique vise les locations illégales avec un registre obligatoire pour les locations de courte durée

  • La Colombie-Britannique (C.-B.) déploie un nouveau registre des locations de courte durée (STR) dans une démarche ambitieuse pour répondre à la crise du logement et promouvoir l’équité sur le marché locatif. 
  • À partir du 1er mai 2025, tous les hôtes de locations de courte durée, plateformes et plateformes d’hôtels en copropriété opérant dans la province devront s’enregistrer.
  • Il y aura également des frais d’inscription annuels allant de 100 $ pour les hôtes résidant sur place à 450 $ pour ceux qui vivent ailleurs.
  • Les hôtes qui n’enregistrent pas leurs annonces risquent de voir leur annonce supprimée à partir du 1er mai 2025, et les réservations à venir seront annulées avant le 1er juin 2025.
  • Pour encourager la conformité en amont, le gouvernement accorde des réductions : 50 % de réduction sur les frais d’inscription pour les hôtes qui s’inscrivent avant le 28 février 2025, et 25 % pour ceux qui s’inscrivent avant le 31 mars 2025
  • Ces mesures seront appliquées avec l’aide des plateformes, qui devront vérifier l’enregistrement de toutes les annonces et prendre des mesures à l’encontre des opérateurs non conformes.
  • Selon le ministre Kahlon, les données du registre seront partagées avec le ministère des Finances et les gouvernements locaux afin de renforcer les contrôles contre les propriétaires ne respectant pas la réglementation STR.

Les points de vue de Snigdha

  • Les registres des locations de courte durée deviennent rapidement la norme, des systèmes similaires étant déjà en place en France, en Italie et même à NYC.
  • Ce nouveau registre représente à la fois un défi et une opportunité pour les gestionnaires immobiliers en C.-B.. D’une part, il introduit une couche de respect de la réglementation qui peut sembler contraignante. D’autre part, il instaure des règles du jeu équitables pour tous les opérateurs, ce qui pourrait renforcer la confiance des voyageurs et des communautés locales.
  • Pour s’inscrire au registre STR de C.-B., les exploitants devront remplir une demande en ligne via le portail du gouvernement, fournir les détails du bien et payer les frais annuels. Un numéro d’enregistrement sera attribué, qui devra être affiché sur toutes les annonces d’ici le 1er mai 2025.
  • S’enregistrer tôt permet non seulement d’éviter des sanctions, mais aussi de bénéficier de réductions et de démontrer son engagement pour une activité responsable
  • Cela pourrait devenir un avantage concurrentiel dans un marché de plus en plus axé sur la transparence et l’équité.