Le sujet du paiement est tellement crucial qu’Airbnb, et désormais Booking.com, ont créé des entités FinTech dédiées. Dans l’autre sens, certaines entreprises FinTech semblent s’intéresser au voyage. Nous assistons également à la création de nouveaux sites d’annonces de locations de vacances propulsés par les cryptomonnaies et la blockchain.
Ce que vous allez découvrir dans cet article :
- Pourquoi les grandes plateformes de locations de vacances doivent construire non seulement une excellente place de marché mais aussi une plateforme de paiement mondiale. Ce sont en réalité deux grands défis à relever simultanément.
- Et pourquoi c’est difficile, en prenant la plateforme de paiement d’Airbnb comme exemple, surtout alors que les options de paiement se multiplient (ex : payer maintenant et plus tard, Apple Pay, bitcoin).
- Des exemples où la plateforme de paiement d’Airbnb devance ses concurrents. Nous verrons que Booking.com tente de résoudre ses déploiements chaotiques de solutions de paiement avec sa nouvelle unité Fintech by Booking, tandis que Vrbo a laissé derrière elle la plupart des douleurs liées à l’abandon de Yapstone.
- Comment les entreprises FinTech s’associent aux sociétés du voyage, comme Revolut avec Expedia et Affirm avec Vrbo, pour résoudre des problèmes comme les réservations de locations de vacances onéreuses, difficiles à payer en une fois.
- Comment de nouveaux acteurs tels que Dtravel, iTrips et Eazy Stayz commencent par bâtir une solution de paiement et de confiance basée sur la blockchain et les cryptomonnaies, tout en devant abandonner leur jargon et se concentrer aussi sur la construction d’une marketplace conviviale pour les voyageurs.
Voici quelques exemples de telles initiatives ces dernières semaines :
- Le géant européen de la fintech Revolut a lancé une nouvelle fonctionnalité nommée Stays, qui permet aux utilisateurs de réserver des hôtels et autres hébergements via son application,
- Booking.com crée une société sœur nommée “FinTech by Booking”,
- Dtravel, basé sur la blockchain, atteint 200 000 annonces de locations de vacances en 30 jours.
Avant d’entrer dans le détail de ces annonces, prenons un peu de recul. Et merci de prendre tout cela avec précaution. Ou même quelques kilos de précaution.
Prendre du recul avant de plonger
Entreprises financières & Voyage –> Rien de nouveau
Ce n’est pas la première fois que les défis liés au traitement des paiements dans un monde mondialisé rassemblent l’industrie du voyage et les services financiers : par exemple, la société financière American Express a fondé une division voyages en 1915.
De la même façon, l’entreprise fintech européenne Revolut s’intéresse à résoudre des douleurs clients liées au voyage. C’est ce que fait American Express plus ou moins depuis plus d’un siècle. Les paiements internationaux et le voyage font bon ménage.

Revolut Stays est en réalité un partenariat avec Expedia
Dans la presse, on lit à propos de Revolut : cette initiative représente un défi pour les géants du voyage tels que Booking Holdings, Expedia et TripAdvisor.
Un défi pour les OTA ? Peut-être pas. Il s’agit plutôt d’un partenariat avec l’une des OTA citées.
Rental Scale-Up a fouillé dans les Conditions Générales de Revolut Stays :
« Stays vous permet de réserver certains hébergements Expedia Inc (« Expedia ») via l’application Revolut (« l’application »). »
Il semble donc que Revolut Stays soit plutôt une bonne nouvelle pour Expedia, comme nouvelle source de réservations.
Il est donc important de bien distinguer les marketplaces de locations de vacances qui bâtissent leur propre plateforme de paiement (ex : Airbnb Payments, FinTech by Booking) et les entreprises fintech qui ajoutent des services à leur cœur de métier (ex : Revolut facilite la dépense de ses clients dans le voyage grâce à un partenariat avec Expedia).

Les propriétaires et gestionnaires aimeraient d’abord qu’Airbnb, Booking et Vrbo règlent les bases
La plateforme de paiement d’Airbnb est plus avancée que celles de Vrbo et Booking.com. Le produit Paiement d’Airbnb a été lancé en 2008, un an après la création de la société. À titre de comparaison, Booking, fondée en 1996, a mis 20 ans à traiter des paiements, en 2016. Le premier succès de Booking.com repose sur le modèle d’agence, où les hôtels encaissaient eux-mêmes les paiements. Pourtant, l’entreprise a compris tardivement que pour attirer les hôtes de locations de vacances, elle devait passer à un modèle marchand où elle traiterait les paiements entre voyageurs et hôtes.
Des solutions de paiement en-dessous de la moyenne peuvent grandement entraver l’entrée sur de nouveaux marchés. C’est l’une des raisons des difficultés répétées de Booking.com à pénétrer le marché américain des locations de vacances, par exemple.
Pendant ce temps, les hôtes et gestionnaires ont des préoccupations beaucoup plus concrètes concernant les paiements dans la location saisonnière :
- Pourquoi est-il si compliqué de comprendre les solutions de paiement de Booking.com pour ses partenaires ? Pourquoi Booking.com autorise-t-il certains de mes logements à bénéficier de la solution « Payments by Booking » mais pas d’autres ?
- Pourquoi Vrbo et Booking me font-ils payer une commission de transaction (3% pour Vrbo) en plus de leur commission partenaire (respectivement 5% et 15%), alors que la commission globale d’Airbnb n’est que de 3% dans certains cas ?
- En mars 2020, Airbnb a rompu la confiance de certains hôtes, en prélevant de l’argent de leurs comptes pour rembourser les voyageurs, même avec une politique non remboursable. L’été suivant, certains hôtes ont dû courir après des versements qui n’apparaissaient pas sur leur compte bancaire. Comment obtenir plus de contrôle sur notre argent ?
Pourquoi est-il si difficile de créer une plateforme de paiement globale pour la location saisonnière ?
PayPal a été essentiel au succès d’eBay à ses débuts. Cela a permis à des gens du monde entier d’acheter et vendre en ligne, peu importe leur localisation du moment qu’ils avaient internet.
Construire une plateforme de paiement performante est essentiel pour tout site e-commerce mondial. C’est vrai pour Airbnb, Booking et Vrbo : Un voyageur américain peut payer aujourd’hui en dollars pour un séjour dans une villa italienne. Quelques mois plus tard, l’hôte recevra l’argent en euro. Cela signifie qu’Airbnb sait accepter les paiements dans différentes devises (40) et effectuer des virements de diverses manières (ex : versement bancaire en euro en Europe). Cela suppose aussi que l’on peut faire confiance à Airbnb pour gérer l’argent du voyageur pendant plusieurs mois. Le taux de change varie, mais il est figé au moment de la transaction. À cela s’ajoutent les enjeux de fraude, de frais de transaction, de rétrofacturation, de paiements en espèces. Et les solutions locales (AliPay en Chine, Sofort en Allemagne), mobiles (Google Pay, Apple Pay), payer maintenant et plus tard (Klarna, Affirm), bitcoin et d’autres cryptomonnaies.
De nombreux problèmes peuvent survenir lors du traitement d’un paiement de location saisonnière. En voici quelques-uns, inspirés du document S-1 d’Airbnb :
Erreurs simples, mais qui réduisent la confiance des voyageurs et des hôtes
Des dysfonctionnements ou erreurs peuvent entraîner des retards de paiement à l’hôte, un trop-perçu ou un moins-perçu, ce qui risque de détériorer la confiance envers la plateforme de paiement de l’OTA.
Risques de change
Les OTA permettent généralement aux clients de payer dans la devise de leur choix, si elle est supportée, ce qui ne correspond pas toujours à la devise choisie par l’hôte pour son versement. Dans ces cas, l’OTA supporte le risque de change sur le paiement du voyageur comme sur celui de l’hôte, à cause du différé temporel entre paiement et versement.
Formes de paiement en constante évolution et expansion
Comme Airbnb le dit dans son S-1 : Un autre point critique pour notre succès futur sera notre capacité à intégrer de nouveaux moyens de paiement ou plateformes émergentes afin d’offrir des solutions alternatives aux consommateurs. Des prestataires comme Alipay, Paytm ou WeChat Pay proposent des systèmes fermés et directs reliant les consommateurs et les marchands. Dans de nombreuses régions, notamment en Asie où les cartes de crédit ne sont pas répandues et où l’e-commerce se fait principalement sur mobile, ces méthodes et d’autres alternatives sont exclusives ou privilégiées par une grande partie des consommateurs.
Fraude liée au paiement
Les plateformes sont exposées à la fraude sur les paiements. Une augmentation de la fraude ou l’incapacité à la traiter efficacement aurait un impact néfaste significatif sur leur activité.
Réglementations
Les plateformes de paiement sont soumises à une réglementation et une supervision gouvernementales étendues. Ne pas se conformer à des réglementations souvent changeantes, complexes et parfois contradictoires aurait un impact significatif sur leur activité.
Dépendance à des tiers
Les OTA s’appuient sur des prestataires tiers pour gérer les paiements reçus des clients et versés aux hôtes. Si ces prestataires devenaient indisponibles ou si les plateformes devaient payer davantage, cela aurait un impact matériel négatif sur leur activité.
Plateformes de paiement sur les sites d’annonces : Airbnb vs Booking.com vs Vrbo
La plateforme de paiement d’Airbnb : la meilleure parmi les grandes OTA

La plateforme de paiement d’Airbnb est la plus aboutie des trois grands acteurs de la location saisonnière. L’entreprise a été lancée en 2007 et la première version de sa solution de paiement date d’août 2008. Il s’agissait d’une solution simple, codée par le cofondateur Nate Blecharczyk.
En 2019, Airbnb Payments a traité environ 70 milliards de dollars de transactions entre hôtes et voyageurs, dans plus de 40 devises.
La plateforme Airbnb offre plus d’options de paiement, côté hôte et côté client. Par exemple :
Payer moins à la réservation : Avec l’option « Payer moins à la réservation », les voyageurs peuvent régler une partie du séjour lors de la réservation – un acompte de 50 % dans la plupart des cas – et le reste à l’approche de l’arrivée. S’il est facile de payer une nuit d’hôtel en une fois, réserver une maison pour une semaine peut être plus simple en plusieurs fois.
Paiement anticipé hôte : Un service qui permet à l’hôte de recevoir une partie du versement d’une réservation avant l’arrivée prévue du voyageur. Chaque réservation admissible est soumise à des frais d’1% du montant hors taxes de la réservation.
De « Payments by Booking » à « FinTech by Booking »

Booking.com détache son équipe Paiements pour former une entreprise séparée, « FinTech by Booking ». L’équipe sera principalement basée à Amsterdam (le siège de Booking.com), avec quelques salariés à Shanghai pour gérer les solutions chinoises.
Les efforts de Booking.com pour créer une plateforme de paiement ont commencé il y a cinq ans. Pour une société qui avait bâti son succès sur le fait de NE PAS traiter les paiements, mais de laisser hôtels et hôtes s’en charger, c’était une révolution.
L’année dernière, 22 % des réservations ont transité par la plateforme maison, contre moins de 4 % en 2017. L’entreprise a progressé, mais il est difficile de s’en rendre compte tant les déploiements de solutions sont hétérogènes.
- Selon le pays d’implantation des biens, le nombre de logements ou s’il s’agit d’un nouveau bien sur la plateforme, les réglages de paiement diffèrent.
- Selon le pays d’exploitation et le modèle de paiement utilisé, les versements se font en brut ou en net.
- Le paiement se fait parfois par carte de crédit virtuelle, ce qui demande un temps d’adaptation. Jusqu’il y a un an, les virements étaient très lents (versement mensuel). Aujourd’hui, il est possible d’être payé chaque semaine.
Depuis le 1er juin 2019, Payments by Booking.com n’est plus un service gratuit. Cela vise à couvrir les coûts de gestion des paiements pour le compte des partenaires, applicable aux pays EEE (et la Suisse).
Booking.com a rencontré des difficultés techniques, juridiques et fiscales avec sa solution Payments by Booking. Booking.com fonctionnait sur un modèle d’agence : les paiements étaient traités localement par les hôtels ou locataires à l’arrivée ou au départ des clients. Un des avantages était de permettre à Booking.com d’affirmer qu’aucun revenu imposable n’était pris localement. L’entité à Amsterdam ne facturait qu’une commission de 15 % dans le monde entier. Les clients payaient les hôtels localement, Booking.com n’étant pas techniquement impliqué dans ces transactions.
Passer à un modèle marchand a complexifié la donne pour Booking.com, l’obligeant à examiner chaque pays pour vérifier si traiter les paiements des voyageurs menaçait sa base fiscale réduite.
Les Pays-Bas sont attractifs pour la fintech : des startups comme Adyen, Mollie et bunq y sont très actives. D’ailleurs, de nombreux anciens de Booking.com travaillent chez Adyen ou Mollie. Avec « FinTech by Booking », certains pourraient revenir chez Booking Holdings.
La plateforme de paiement de Vrbo, après la douloureuse transition depuis Yapstone
En 2019, les hôtes Vrbo ont vécu quelques difficultés lorsque HomeAway / Vrbo / Expedia Group ont décidé de ne plus utiliser Yapstone et de développer leur propre plateforme de paiement.
Aujourd’hui, les hôtes Vrbo ont principalement deux solutions, s’ils sont au modèle par réservation :
- Payer une commission de 3 % sur tous les paiements, taxes comprises. Cette commission n’est pas appliquée sur les frais de service ou des outils comme Property Damage et Cancellation Protection.
- Pour les partenaires intégrés (ex : channel manager), ils doivent gérer eux-mêmes les paiements et ne peuvent utiliser la plateforme de Vrbo.
Fintech & sites d’annonces : vers plus de simplicité (ex : réserver maintenant, payer plus tard)
Wikipédia : La technologie financière (abrégée en fintech ou FinTech) comprend l’innovation visant à concurrencer les méthodes financières traditionnelles pour la fourniture de services financiers. C’est une industrie émergente qui recourt à la technologie pour améliorer les activités financières. L’usage de smartphones pour la banque, l’investissement, l’emprunt ou la cryptomonnaie est un exemple de technologies visant à rendre les services financiers plus accessibles au public. Les fintech sont aussi bien des startups, des institutions financières établies que des entreprises technologiques qui cherchent à remplacer ou améliorer les services financiers proposés par les acteurs existants.
Revolut Stays, propulsé par Expedia

L’application bancaire digitale britannique Revolut lance un nouveau service permettant aux utilisateurs de réserver un hébergement et recevoir jusqu’à 10 % de cashback : il s’agit de son premier lancement hors produits financiers et assurance.
Revolut, valorisé récemment à environ 33 milliards de dollars lors d’une nouvelle levée de fonds, allouera 70 millions de livres (95,24 millions de dollars) au cashback pour les clients utilisant le service Revolut Stays.
Revolut Stays a été lancé d’abord au Royaume-Uni, avec des lancements dans l’UE et aux États-Unis dans les semaines suivantes.
Comment cela fonctionne-t-il ?
- « Stays vous permet de réserver certains hébergements Expedia Inc (« Expedia ») via l’application Revolut (« l’application »). »
- Tous les paiements pour Stays réalisés avec votre carte Revolut (paiement immédiat ou différé) peuvent donner droit à du cashback. Le montant sera précisé dans l’application.
- Payer maintenant : Si vous choisissez de « payer maintenant » lors de la réservation, Revolut débitera automatiquement votre compte principal du montant du séjour. Vous verrez la transaction dans votre compte Revolut, intitulée « Revolut Stays » pour que vous puissiez facilement l’identifier. Expedia transmettra alors vos informations à l’hébergeur concerné pour valider le séjour.
- Payer plus tard : Si vous sélectionnez « payer plus tard », Expedia enregistrera votre réservation mais vous ne payerez qu’à votre arrivée. À vous de décider si vous payez par carte Revolut ou autrement, mais vous ne recevrez un cashback que si vous payez avec votre carte Revolut (physique ou virtuelle).
Affirm & Vrbo : Réservez maintenant, payez plus tard

Réserver une location de vacances, surtout un grand logement, peut coûter très cher. Vrbo se positionne sur les grandes maisons pouvant accueillir des familles élargies. Ainsi, une réservation peut facilement atteindre plusieurs milliers de dollars. Les consommateurs américains ont pour habitude de gérer ces montants en plusieurs fois avec leur carte de crédit. Les nouvelles sociétés BNPL (buy now pay later) comme Affirm ou Klarna promettent de rendre l’expérience plus simple et moins chère pour le client.
Les taux vont de 10 à 30 % (TAEG variable selon le profil). Sur le site US de Vrbo, les voyageurs peuvent réserver et payer plus tard, même après le séjour. Affirm avance le montant total au prestataire et permet aux voyageurs de rembourser en trois, six ou douze mensualités. Ce service n’est disponible que pour une liste de propriétés Vrbo Affirm.
Blockchain, crypto et sites d’annonces : solution de paiement d’abord, sites d’annonces ensuite ?
Les cryptomonnaies font partie des méthodes de paiement que les nouveaux et anciens sites d’annonces souhaitent intégrer. La blockchain peut aussi apporter de véritables innovations pour renforcer la confiance, de manière décentralisée, entre hôtes et voyageurs.
Par exemple, Airbnb explique dans son S-1 :
Notre succès futur dépendra aussi de notre capacité à adopter les technologies émergentes comme la tokenisation, les cryptomonnaies, les nouveaux moyens d’authentification (biométrie), la blockchain, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle ou augmentée et le cloud.
Booking.com a initialement rejoint Diem, le système de paiement basé sur la blockchain de Facebook (anciennement Libra), avant de le quitter quelques mois plus tard, en octobre 2019.
Les sites crypto-first ont tendance à utiliser trop de jargon et pas assez de discours sur le voyage. Certains sont intéressants à suivre, comme Trips Community et EzyStayz. D’autres apparaissent et disparaissent, comme Zangll et Emphy.
Dtravel, un réseau décentralisé d’échange de logements acceptant paiements en monnaies traditionnelles et cryptomonnaies populaires.

Récemment, Dtravel a été lancé en grande pompe. Derrière l’effet d’annonce, le white paper publié est l’un des documents les plus clairs sur ce que blockchain et cryptomonnaies peuvent apporter à la location saisonnière.
La plateforme Dtravel prévoit de lancer la réservation dans les trois prochains mois, offrant des centaines de milliers de logements à travers son token natif (TRVL) — bientôt présent sur Binance Smart Chain et Ethereum — détenu par tous les hôtes.
La plateforme décentralisée annonce avoir franchi les 200 000 logements dans plus de 2 000 villes en 30 jours, via des partenariats avec des agences comme Ministry of Villas ou In Residence.
Meilleurs extraits du white paper de Dtravel sur ce que blockchain et crypto peuvent changer dans la location saisonnière :
- Dtravel est un réseau décentralisé, gouverné par la communauté, dédié à l’économie du partage de logements et permettant à des hôtes de traiter directement avec des voyageurs pour des séjours courts ou longs, en paiements monnaie traditionnelle ou cryptos
- Les frais de la plateforme Dtravel ne sont que de 7,5 % (contre jusqu’à 20 % chez les concurrents)
- TRVL est le token natif du réseau Dtravel ; il sert à réserver, à bénéficier du staking pour des récompenses, à la gouvernance, et à l’accès au programme de fidélité
- Dtravel offre une assurance à hauteur de 1 000 000 USD pour les hôtes
- Dtravel accepte paiements en devises traditionnelles et plusieurs cryptomonnaies : TRVL, BTC, ETH, BNB, AVA, BUSD, d’autres à venir
- La vision de Dtravel est de devenir un écosystème d’échange décentralisé et communautaire. Il s’agit de construire la gouvernance, la structure et la constitution de la DAO Dtravel. Cela permettra à tous les détenteurs de TRVL (hôtes, voyageurs) d’avoir voix et vote sur la gouvernance. Ce document sera publié après le lancement du réseau.
- Les contributeurs principaux sont d’anciens dirigeants d’Airbnb, Expedia, et d’autres géants tech mondiaux. Dtravel est aussi soutenu par l’agence de voyage en ligne blockchain Travala.com, adossée à Binance
- Sa feuille de route prévoit des nuits tokenisées sous forme de NFT, des programmes de fidélité pour hôtes, et d’autres suggestions communautaires
La Vision
La vision de Dtravel est de devenir un réseau totalement décentralisé, détenu et géré par la communauté, permettant la recherche, la réservation et le paiement de séjours courts et longs avec monnaies traditionnelles ou cryptomonnaies populaires.
Le Problème
Depuis une décennie, une poignée d’entreprises ont centralisé et quasiment monopolisé ce secteur issu du partage. Cette croissance rapide a cependant eu un coût :
- Commissions en hausse : jusqu’à 20 % du montant total
- Communications centralisées et contrôlées : la disparition des échanges directs hôte-voyageur
- Relations remplacées par du transactionnel : le passage d’un modèle collaboratif à un modèle de pur service
- Baisse de la confiance : la confiance entre hôtes, voyageurs et plateformes se détériore (voir : lien)
- Options de paiement : manque d’options crypto pour paiement ou versement
« Airbnb a un problème de « confiance ». Un fossé s’élargit entre ses quatre millions d’hôtes et l’entreprise. Certains attaquent la société en justice, d’autres préfèrent traiter les réservations eux-mêmes ou passent sur d’autres plateformes »
– The New York Times.
Par un réseau décentralisé et tokenisé, Dtravel vise à réparer le lien entre entreprises centralisées et utilisateurs dans l’économie du partage.
La solution
Dtravel construit un réseau communautaire décentralisé pour le partage de logements. Le réseau facilitera la découverte de séjours courts/longs, offrira plus de choix, permettra les paiements en monnaies traditionnelles et cryptomonnaies populaires.
En s’appuyant sur la blockchain et sur des principes de décentralisation et d’incitation, Dtravel permettra de :
- Réduire les commissions : 7,5 % fixes (vs jusqu’à 20 % ailleurs), alimentant une trésorerie communautaire destinée à la croissance du réseau
- Supprimer la mainmise sur les communications : retour à des relations directes, génératrices de confiance
- Ajouter des options de paiement : cryptos multiples pour réduire le coût des transactions
- Aligner les intérêts : le token TRVL doit aligner les intérêts économiques de tous les membres
- Donner une voix/vote : tous les détenteurs du token et les participants de l’écosystème (hôtes et voyageurs) auront voix et vote sur la gouvernance via la DAO Dtravel
- Donner la tranquillité d’esprit aux hôtes : protection de 1 000 000 USD pour les hôtes
- Inciter la participation : les hôtes pourront toucher d’autres revenus en s’impliquant dans la gestion du réseau (service client, gestion forum, résolution litiges…)
Fintech et solutions de paiement transforment la location saisonnière. Pourtant, les propriétaires et hôtes veulent avant tout des solutions simples, compatibles avec leurs outils existants et ne nécessitant pas un doctorat en blockchain pour fonctionner.
Thibault Masson est un expert reconnu en gestion des revenus et en stratégies de tarification dynamique dans le secteur de la location saisonnière. En tant que responsable du marketing produit chez PriceLabs et fondateur de Rental Scale-Up, Thibault aide les hôtes et les gestionnaires immobiliers grâce à des analyses concrètes et des solutions basées sur les données. Fort de plus de dix ans d’expérience dans la gestion de villas de luxe à Bali et à Saint-Barthélemy, il est un conférencier recherché et un créateur de contenu prolifique, capable de rendre simples des sujets complexes pour un public international.




