Otamiser lance « AutoRank » pour automatiser l’optimisation des annonces Airbnb
- Otamiser, une solution de gestion des revenus et de classement OTA pour hôtels, a officiellement fait son entrée sur le marché de la location courte durée avec son nouveau outil propulsé par l’IA, AutoRank. AutoRank est conçu pour optimiser les annonces Airbnb, en veillant à ce que les propriétés restent bien classées et visibles auprès des potentiels voyageurs.
- Il analyse en continu les tendances de recherche Airbnb et le comportement des voyageurs afin de mettre à jour les annonces toutes les 48 heures sur la base de données en temps réel.
- Cela inclut des descriptions dynamiques et optimisées SEO qui mettent en avant les caractéristiques uniques du logement, les attractions à proximité, les principales commodités et atouts majeurs.
- L’outil s’adapte également aux changements saisonniers, aux événements locaux et aux préférences des voyageurs, gardant les annonces pertinentes et alignées avec ce que recherchent les potentiels clients.
- AutoRank ajuste aussi le contenu lors des pics de réservation, permettant aux gestionnaires de louer à des Tarifs Journaliers Moyens (ADR) plus élevés sans perdre en visibilité dans les résultats de recherche.
À propos d’Otamiser
Otamiser est une plateforme spécialisée conçue pour améliorer la visibilité et le classement des annonces d’hôtels et de locations de vacances sur les agences de voyages en ligne (OTAs) comme Booking.com, Airbnb, et Expedia. Elle propose deux produits phares : l’outil d’optimisation Booster pour les hôtels et désormais AutoRank pour les locations saisonnières.
Points de vue de Snigdha :
- L’incursion d’Otamiser sur le marché de la location courte durée avec AutoRank s’appuie sur son outil phare, Otamiser Booster qui fonctionne comme du SEO pour les hôtels et utilise 951 facteurs de classement pour booster les annonces hôtelières. Désormais, Otamiser apporte cette puissance IA à Airbnb.
- Soutenue par 3 millions de dollars de financement, Otamiser a lancé AutoRank pour aider les gestionnaires de biens à rester visibles sur le marché saturé d’Airbnb.
- Avec plus de 7 millions d’annonces sur Airbnb, les biens qui ne sont pas régulièrement optimisés peinent souvent à attirer des réservations, ce qui réduit leurs revenus.
- AutoRank automatise les mises à jour, gardant les annonces alignées sur les préférences des voyageurs et les tendances du marché, ce qui entraîne de meilleures évaluations et des réservations répétées.
- Cependant, cette optimisation n’est efficace que si elle reflète fidèlement ce que le bien peut vraiment offrir ; sinon, elle risque d’entraîner de l’insatisfaction côté client.
- Si AutoRank épargne aux gestionnaires les tâches fastidieuses de mises à jour manuelles, il peut amoindrir la touche personnelle et la créativité que certains voyageurs apprécient.
- À mesure que de plus en plus de gestionnaires de biens adoptent AutoRank, la concurrence sur Airbnb devrait s’intensifier.
- Son modèle d’abonnement flexible ne facture que les biens actifs, avec des coûts réduits lorsque le portefeuille grandit, et une remise de 30 % pour les abonnements annuels.
Locations courte durée : nouvelles restrictions à Mexico, les hôtels protégés
- La ville de Mexico a mis en place de nouvelles règles pour encadrer les locations de courte durée, sous l’impulsion de Martí Batres Guadarrama, chef du gouvernement par intérim, adoptées lors d’une session du congrès local.
- La nouvelle règle fixe un plafond aux propriétaires, limitant la location de leurs logements sur des plateformes comme Airbnb à plus de 50 % des jours de l’année.
- La réforme interdit aussi de transformer les logements sociaux construits par le gouvernement en points chauds Airbnb pour touristes.
- Ce durcissement législatif vise à répondre à la croissance rapide du tourisme numérique à Mexico, portée par des plateformes comme Airbnb.
- César Emilio Guijosa Hernández du parti Morena désigne le tourisme digital comme principal responsable de la gentrification, de la flambée des loyers et de la diminution de logements abordables pour les locaux.
- Hernández précise que la réglementation permettra de « protéger les intérêts des établissements hôteliers et d’éviter la saturation de l’offre d’hébergement destinée exclusivement au tourisme ».
Point de vue de Snigdha :
- De nombreuses villes dans le monde, telles que Barcelone, New York et même en Europe,
ont également instauré des réglementations similaires sur la location courte durée pour freiner la gentrification.
- La gentrification survient lorsque des habitants et entreprises à plus hauts revenus s’installent dans un quartier, faisant grimper les coûts et souvent expulsant les résidents à faibles revenus de longue date.
- L’approche mexicaine semble prendre une direction plus explicite : donner un net avantage aux hôtels traditionnels.
- L’objectif est de soutenir les hôtels et de répondre aux problèmes de logement, mais cela pourrait réduire les revenus pour les propriétaires dépendant des locations de courte durée.
- Les gestionnaires devraient évaluer l’impact de ces mesures sur leur portefeuille et envisager des stratégies comme combiner locations courtes et longues durées.
- Diversifier ses revenus et valoriser son bien pour attirer des séjours plus longs devient crucial dans ce contexte.
- L’an passé, une mesure analogue a été introduite à New York, où la Local Law 18 oblige les hôtes à être résidents permanents et à s’enregistrer auprès de la ville afin de lutter contre la crise du logement.
- Un an après, Airbnb affirme que la mesure est inefficace, soulignant une baisse de 83 % des annonces mais aucune variation du taux de vacance, toujours de 3,4 %. Pendant ce temps, les prix des hôtels ont augmenté de 7,4 %, dépassant la moyenne nationale.
- Les restrictions et interdictions ne sont pas toujours la solution : il faut trouver un équilibre.
Daisy by Landfolk : repenser la recherche de locations saisonnières par ambiance et inspiration
- Landfolk, une société de location de vacances, vient de lancer Daisy, une nouvelle fonctionnalité de recherche visuelle conçue pour transformer la façon de trouver des maisons de vacances.
- Au lieu d’utiliser les filtres classiques comme les dates ou les équipements, Daisy permet de rechercher par émotions ou par thèmes, tels que « chalet cosy au bord d’un lac » ou « échappée en bord de mer avec vue sur le coucher du soleil ».
- Cet outil propulsé par l’IA relie visuellement les utilisateurs à des propriétés disponibles correspondant à leur vision, dans le but de rendre la recherche plus intuitive et visuelle.
- Actuellement, Daisy se concentre sur des indices visuels et émotionnels et prévoit d’intégrer à l’avenir des filtres pratiques comme les dates, les équipements et la localisation.
- Cette approche peut rendre l’expérience de réservation plus personnalisée et attractive, séduisant un plus large public de voyageurs.
À propos de Landfolk
Landfolk est une société danoise de location de vacances proposant des maisons de vacances au Danemark, en Norvège, en Suède et en Allemagne. Fondée en 2021 par d’anciens employés d’Airbnb, Landfolk met l’accent sur une offre de logements uniques dans des lieux d’exception, tout en développant une communauté d’hôtes. La société souhaite se démarquer des locations de vacances standards en valorisant la singularité des propriétés proposées.
Point de vue de Snigdha
- L’outil de recherche visuelle de Landfolk, Daisy, rappelle la recherche par catégories d’Airbnb, qui organise les logements par thématiques.
- Ce rapprochement s’explique aisément, car Landfolk a été fondé par sept cofondateurs, tous anciens salariés d’Airbnb.
- Daisy améliore l’expérience utilisateur en alliant l’aspect visuel et l’émotion à la recherche fonctionnelle, pour un parcours plus fluide et engageant.
- Le concept Daisy peut inspirer les gestionnaires souhaitant améliorer leurs sites de réservations directes.
- Intégrer une fonctionnalité de recherche visuelle similaire pourrait démarquer leurs plateformes et offrir aux voyageurs une exploration par thèmes ou ambiances.
- Créer des séjours expérientiels thématiques permettrait aux gestionnaires de transformer leurs annonces en expériences uniques, leur donnant une forte visibilité et générant davantage de réservations directes depuis la recherche.
- Bien que Daisy propose une nouvelle façon de rechercher, ses limites apparaissent aussi. Par exemple, une recherche de « vue mer pour une personne sur une île grecque » a trouvé des biens en bord de mer mais non adaptés pour une seule personne.
- Cela montre bien la limite de l’IA : elle dépend de la qualité des données sur lesquelles elle repose.
- Il est aussi probable que les voyageurs solo ne soient pas la cible principale de Landfolk, les familles et groupes générant davantage de revenus.
- Landfolk semble tirer profit de sa technologie pour façonner stratégiquement son portefeuille. Comme l’expliquent ses équipes : « Nous pensons aussi que cette technologie nous aidera en interne, facilitant l’acquisition de nouveaux logements correspondant à l’ambiance unique de Landfolk. »
Snigdha Parghan est responsable marketing de contenu chez RSU by PriceLabs, où elle rédige des articles, gère les réseaux sociaux au quotidien et transforme l’actualité et les analyses en podcasts et contenus vidéo destinés aux professionnels de la location saisonnière. Spécialisée dans la technologie, les opérations et le marketing, Snigdha aide les gestionnaires immobiliers à rester informés et à s’adapter aux évolutions du secteur.




